En Australie Dawn vit avec ses 4 enfants. Après avoir perdu brusquement son mari, chacun à sa façon, tente de continuer à vivre. Un passage à vide puis Dawn trouve du travail alors que Simone pense que son père s’est réincarné dans l’arbre gigantesque bordant la maison. Un arbre qui devient envahissant…

Un très beau film, paisible mais tendu par moment de par la gravité et la tendresse qui se retrouve entre cette mère et cette fille, devant subir finalement quelque chose d’assez simple mais terrible : la perte d’un être cher.

Les plans donnent une ambiance particulière au film, entre la maison qui regorge de souvenirs et ce paysage australien marqué surtout par cet arbre majestueux tout autant que mystérieux. Le soleil se fraye un chemin entre les feuilles rythmant d’une douce mélodie les songes de simone qui trouve refuge entre ses bras. Personnage à part entière de l’histoire, personnifié par cette fille de 8 ans, mais aussi par le hasard qu’offre la nature… il fascine.

« I choose to be happy… and I am happy. »

Les acteurs offrent un très bon jeu, avec une petite fille incroyable. Entre colère de la mère, détachement de l’ainé, intériorisation du plus petit, on a le droit aux différents sentiments qui finalement donne quand même un sentiment de gaité. Pour ceux qui voudraient chauffer leurs neurones, il est sûrement possible en cherchant, de trouver tout un tas d’aspects psychologiques et d’images via cet arbre ainsi que via la relation mère-fille, la relation entre la mère et son patron…

Cependant pas besoin ! C’est un film intimiste, intelligent qui se regarde avec plaisir sans réfléchir plus que ça. On assiste à une tranche de vie : après la tempête, le beau temps…

Vu en VOST le 13/08/10. Sorti le 11/08/10.