Depuis la fin controversée d’Harvey Dent, on n’a plus vu le Batman. Huit ans après, alors qu’un temps de paix règne sur Gotham, Bane se fait connaitre…

Quand les lumières se rallume on est déçu, même triste de ce troisième volet, car tout bêtement on sait qu’il n’y aura pas de suite !

Réalisation encore une fois d’un très, très bon blockbuster réussissant à boucler une trilogie qui laissera son empreinte. Dans ce dernier film, bien qu’en prenant quelques libertés par rapport au comic, Bane et de nouveaux personnages font leur apparition dans un scénario complet et exploitant, sans ennui, les 2 h 45. Bien entendu, on retrouve d’anciens personnages et pour le coup tout le monde à sa part du gâteau et sa propre histoire développée. Un casting impressionnant.

Nolan arrive même à leur donner plusieurs facettes, nous offrant ainsi plus que de simples acteurs en costume, mais bien des protagonistes avec un passé, des convictions et des faiblesses.

On pourrait s’attarder sur Bane impressionnant physiquement, avec une voix qui marque et une mise en scène de qualité. Sélina Kyle, une Catwoman respectant le comic tout en s’affranchissant des stéréotypes qui lui collent à la peau. Et puis il y a Wayne, subissant, combattant, évoluant tout au long du film.

Sans manquer de subtilité, on comprend très vite pourquoi, avec qui et comment va se terminer l’histoire. Cependant, arrivant à faire le lien avec le second et le premier film, le scénario comme dit précédemment est très complet. Amour, humour, action, réflexion, retournement de situations, etc. Il y a de tout !

Des effets visuels, des gadgets et des décors de qualité. Comme le Bat : original. Un paysage de guérilla urbaine, des explosions impressionnantes et bien sûr une bande son efficace.

La fin se conclue par une petite ouverture pour le plaisir de notre imagination, mais cette fin est une vraie fin, achevant avec brio cette adaptation.

Je souhaite bien du courage au futur reboot dont les seuls atouts à l’avenir pourront être soit de partir dans un délire stylisé comic-book à fond ou soit, selon la date, une vision qui sera alors plus rafraichissante comme l’est The Amazing Spiderman.

Bref, le film arrive à ne pas tomber dans la règle des trilogies voulant que le troisième volet soit décevant par rapport à un second film excellent. Offre une belle fin, du très grand et beau divertissement. A part peut-être une ou deux erreurs/incohérences qui demanderont un second visionnage, frôle pour le genre la perfection.

Vu en VOst le 25/07/12, jour de sortie. (2h45)