Ryota et Midori ont un petit garçon de 5 ans. Lhôpital où est né Keita leur apprend un jour quil nest pas leur fils biologique : il y a eu échange …
Pendant 6 ans, deux couples aiment et élèvent un garçon qui nest pas le leur. Que faire ?
On pense tout de suite à « La vie est un long fleuve tranquille » mais ici, bien que l’on puisse sourire à plusieurs reprises, on est plus dans le drame que dans la comédie. L’axe principal traite en effet du statut de parent, plus particulièrement celle du père, avec profondeur.
Ryota est un homme qui travaille énormément, qui réussit dans son métier et tente de ne pas devenir comme son propre père. Strict et exigeant, Ryota n’est pas très proche de son fils. Au fil de l’histoire, on découvre les sentiments qui l’habitent, le malaise avec l’enfant de l’autre, puis petit à petit, la façon dont il s’ouvre aux enfants.
Amour inconditionnel, liens tissés par le temps, liens du sang: le film décrit autant le désarroi des familles que leur tendresse. Malgré ce qui leur arrive, les deux mères ne se démontent pas, et même si elles ne sont pas toujours sur le devant de la scène, apportent jusqu’à la fin une tendresse et une compréhension de l’autre touchante.
Ce que l’on retient aussi c’est le jeu des enfants. Car à l’écran ils ne surjouent pas en tentant de jouer comme des adultes et ne semblent pas agir comme des pantins sous la direction du réalisateur. Celui-ci livre une histoire émouvante évitant de trop tirer sur la corde larmoyante ou bien d’alourdir le côté dramatique de l’histoire.
Les décors sont variés, le charme de la culture japonaise est présent. Et la musique, bien que peut-être trop présente pour moi, est de qualité. Certaines scènes, certains plans sont extrêmement bien tournés.
Comme d’habitude, je vous conseille la version originale. Bien que l’histoire soit totalement différente, l’ambiance m’a fait repenser à « Departures »
Bref, un très joli film qui vaut le détour!
Vu en VOst le 27/12/13. Sorti le 25/12/13. (2h)
