Robocop

Après qu’on a tenté de le tuer, l’agent Murphy se réveille dans un labo d’Omnicorp…

Au temps des reboots et des remakes c’est le tour à Robocop de revenir sur les écrans.

Un quart de siècle plus tard, il est évident que l’on ne peut pas retrouver exactement la même ambiance. Les plus aficionados seront donc quoi qu’il arrive légèrement déçus.

Si on met la comparaison de côté, plusieurs éléments sont présents pour passer un bon moment comme le rythme, les effets ou l’environnement. Les différents robots et appareils électroniques sont réussis et agréables à découvrir. D’ailleurs, la scène où l’on voit ce qui reste de Murphy est assez réussie.

Certes, on connait déjà l’histoire mais je ne pense pas que l’on puisse réellement s’ennuyer en allant chercher dans celle-ci ce qui est novateur. Ici, on développe par exemple plus la relation de Murphy avec sa famille après être devenu Robocop.

Niveau acteur, on retient Samuel-Lee Jackson en présentateur de show extrêmement partial et subjectif dans l’information qu’il présente, sorte de républicain sécuritaire poussé à l’extrême. D’une c’est drôle et secundo même si on ne va pas loin dans l’initiative, on profite d’u pastiche amusant du patriotisme américain.

Garry Oldman est sympathique en docteur Frankenstein repenti et Michael Keaton en méchant capitaliste amuse plus qu’il ne terrorise.

Plus difficile d’apprécier le jeu de l’acteur principal qui ne semble pas très charismatique… Est-ce le costume qui déshumanise ou Joel Kinnaman ? J’ai ainsi préféré les séquences où la visière était descendue…

Bref, un film assez dynamique et amusant. Dans la moyenne…

 Vu en VF le 18/02/14. Sorti le 05/02/14. (1H55)

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  • Publication publiée :21 février 2014
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