A Bangkok, Julian trafiquant de drogue américain se retrouve face à un ancien flic à la justice très spéciale…
Même acteur, même réalisateur et même compositeur que pour Drive.
Générique original, on se lance dans l’histoire et au fur et à mesure que le film avance, les questions se font nombreuses. L’histoire de chaque personnage reste très floue tout comme la relation entre les différents protagonistes, à l’image de Julian et d’une jeune femme dont on ne sait même plus s’il est l’employeur…
De nombreuses scènes dans le montage perturbent la logique de l’intrigue : rêve ou réalité ?
A un moment, assis dans le fauteuil, on se demande franchement l’intérêt du film si ce n’est pour le style visuel, la violence et la musique.
On se demande s’ils n’ont pas pris les ingrédients importants (et qui ont fonctionné) de Drive pour en faire un condensé et les pousser à l’extrême. En effet, on entend que très peu les personnages principaux, on retrouve de la violence à en revendre et qui entrecoupent de longues scènes se déroulant presque aux ralenties. Les couleurs, c’est tout l’un ou tout l’autre avec des mélanges flashy ou des teintes monotones…
A ce niveau-là, il est évident que le film peut ne pas plaire… Mais voilà, malgré tout cela, ça m’a plu.
Le fait d’être dans le flou nous oblige à se laisser porter par le délire qui se déroule à l’écran. C’est cru, c’est tendu, c’est lent, réaliste, exagéré : un drôle de mélange ! Pour l’exemple, les scènes où le vieux flic chante sur scène devant ses collègues : c’est absurde, ça ne colle pas du tout et pourtant a quelque chose d’envoutant.
La fin, je serais bien incapable de dire ce qui arrive vraiment. Ça se termine, on se lève, et on se demande qu’en penser. Plus on y repense, plus on en revoit les bons ou les mauvais aspects. J’ai gardé les bons…
Bref, même si certains seront tentés de sortir de la salle, on ne pourra pas dire que le film laisse indifférent…

Vu en VOst, le 29/05/13. Sorti le 22/05/13. (1h30)