Magic In The Moonlight

Rabat-joie invétéré et magicien de profession, Stanley Crawford ne croit pas au supranaturel et le fait bien comprendre par son arrogance. Jusqu’au jour où il tente de décrédibiliser la jeune et ravissante Sophie Baker…

Les années 20…

Bien que l’action se déroule dans le sud de la France, l’époque ainsi que les costumes nous transportent directement dans l’histoire de Woody Allen. D’autant plus que Colin Firth joue un anglais so british avec tout le packaging nécessaire : snob, arrogant et prenant de haut les pauvres insouciants qui se laisseraient tenter par croire à la bonne aventure… C’est-à-dire collant parfaitement à la situation et à l’histoire.

Mystère et boule de gomme.

Le film joue beaucoup sur la possibilité de l’existence de forces supranaturelles car bien entendu Stanley n’y croit pas du tout. Mais, face à la séduisante et crédible Emma Stone dans le rôle de Mme Irma, l’armure british citée plus haut tombe. Comme un enfant, Stanley se laisse à rêver, à croire en autre chose que sa logique et son flegme naturel. Cette transformation nous laisse même penser que le réalisateur veut nous y faire croire…

Le jeu de C.Firth est très bon, car il nous transmet, par son pessimisme, une sorte de désarroi, comme si rien ne valait d’être vécu. Au final, il nous redonne l’envie de rire, de se balader, de profiter du soleil, en s’émerveillant lui-même.

Sinon le film mélange grande fête des années 20, grosse pluie romantique, trio amoureux, et plein de petite chose qui permette au film d’avoir une ambiance agréable et de ne pas nous ennuyer.

Bref, réalité ou illusion : le charme opère !

Vu le 22/10/2014.

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  • Publication publiée :22 octobre 2014
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