Un vieil illusionniste de music-hall n’intéresse plus grand monde. Fin des années 50, le rock, les robes… bref la fin d’une mode au profit d’une autre. Lors d’une de ses représentations dans un tout petit bar, il fait la rencontre d’Alice, qui va partager un petit bout de sa vie.
Pfiouuu, j’y allais avec une certaine appréhension, une peur de l’ennui ou de l’indifférence que j’avais ressentie avec les Triplettes de Belleville.
Résultat assez mitigé.
Les plus : Récit moins fantasque imprégnant le spectateur d’une certaine tristesse, mélancolie en peignant ce tableau nostalgique. Une ambiance très bien rendue à l’écran grâce à un travail de dessins remarquable. Un environnement sonore qui n’a rien à envier au visuel.
Les moins : Paradoxalement c’est ce qui donne l’ambiance au film mais qui est peut-être un peu trop poussé. Pour coller à cette mélancolie, à ce personnage qui n’a plus de vie d’artiste, on a le droit à un rythme très lent, des dialogues quasi-inexistants…
Bref, c’est un joli film, il a son charme, hommage à Tati auteur du scénario original… Un risque pour le spectateur de passer à côté et de s’ennuyer. J’ai préféré aux Triplettes mais sans plus, un peu d’humour même dans cette tristesse aurait été la bienvenue. Un film pour une nuit d’hiver, plutôt qu’une soirée d’été.

Vu en VO le 16/06/10. Sortit le même jour.