Carnage

Après que leurs enfants se soient battus, deux couples se rencontrent afin de régler, en gens civilisés, ce léger incident…

Prenez quatre bons acteurs, faites un huis clos puis augmenter la tension entre les personnages pour obtenir un résultat décoiffant !

Le film s’inspire d’une pièce de théâtre et ça se sent car ici on peut vraiment parler de mise en scène. Le tout est bien réalisé grâce à des angles de caméras qui ne donnent pas l’impression de tourner en rond.

Quant aux dialogues, drôles et bien trouvés, ils viennent exploser à la figure des personnages aux moments opportuns. Car à mesure que le film avance, chacun en prend pour son grade. Que ce soit par couple ou par genre interposés, on voit les personnages se transformer. D’un aspect très gentil, le masque tombe très vite car arrivent quelques sous-entendus lourds de sens. Puis alors quand les nerfs lâchent ou bien qu’un petit verre de whisky est de la fête, on repart de plus belle.

Un vrai travail d’acteur, car vraiment pour le coup les personnages évoluent, on découvre leurs facettes cachées et certains traits de caractères qu’on n’aurait pas imaginé chez certains. Et c’est réaliste ! Il y a des jours, quand on croit qu’une situation ne peut être pire, elle le devient.

On retrouve Waltz toujours aussi doué pour être sinistre, méprisable tout en restant zen avec une facette très sympathique. Winslet amuse car c’est peut-être le personnage qui change le plus dans le film après le bon et joyeux père de famille que campe Reilly.

La politesse ne serait alors plus qu’une façade laissant place au carnage quand celle-ci s’écroule pour notre plus grand plaisir. A voir absolument en VO !

Bref, autant dans la situation que dans les dialogues, c’est rythmé, ça sonne vrai et on rigole !

Vu en VOst le 8/12/11. Sorti le 7/12/11. (1h20)

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  • Publication publiée :13 décembre 2011
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