Black Adam

Dans l’antique Kahndaq, l’esclave Teth Adam avait reçu les super-pouvoirs des dieux. Cinq millénaires plus tard, il fait régner sa conception très sombre de la justice dans le monde…

Le Blockbuster avec des Super-Héros en collant moulant de trop ?

Dans celui-ci, on nous présente cet ancien esclave, il y a plus de 5000 ans qui se retrouve avec les pouvoirs magiques des dieux et/ou sorciers à l’instar de Shazam. Se retrouvant à notre époque, le film suit sa lutte contre… eh bien, au début contre personne !

Incarné par Dwayne Johnson, le personnage colle plutôt bien à l’acteur qui est loin d’être ridicule dans son incarnation et dans son interprétation de cet héro se voulant pas comme les autres. Agréable surprise donc même si le costume est peut-être pour moi un peu à la limite du too much. Quand on se rappelle la façon dont certains étaient tombés sur celui de Green Lantern…

Bref, le film débute avec la présentation des personnages et ça fonctionne plutôt bien : classique… mais ok !
Sympathique, par ailleurs, de retrouver Sarah Shahi ainsi que Pierce Brosnan, en Dr. Fate un peu fatigué mais assez réussi visuellement.

Un rythme assez dynamique, des décors plutôt réussis : on rentre dans le film.

Mais voilà, au bout d’un petit moment et une fois la découverte passée: où est l’intérêt, la plus-value qui va nous captiver tout du long ? L’intrigue ne va pas bien loin, le méchant n’a pas beaucoup d’intérêt et là, clairement, son design laisse à désirer: sorte de démon Warcraft rouge et à cornes ! Ça pète, ça bouge, mais sinon on attend. Et vers la fin, qu’est-ce que ça pousse, qu’est-ce que c’est lent ! Des révélations arrivent et tentent de faire rebondir le récit mais elles ne bouleversent en rien l’histoire où notre idée des personnages.

Dans la même idée, le film essaye de lancer une introspection existentielle sur le personnage de Black Adam : mais comme dit précédemment, ce n’est pas franchement réussi. Le scénario tente de le présenter en héros puis, de façon maladroite, de le rendre détestable pour enfin le montrer « humain » pour qu’on l’apprécie malgré sa part « d’obscurité ».

On comprend très vite le personnage donc pas besoin de pirouettes scénaristiques inutiles.

Niveau scénario et malgré les tentatives très peu abouties de Dr. Fate pour nous tromper, on comprend très vite ce qu’il va se passer. D’où peut-être cette sensation de fin poussive.

Enfin, on se demande bien à quoi servent les personnages de Cyclone et de Atom Smasher. Le personnage de Hawkman est, lui, tout bonnement loupé : acteur ou scénario, plus le costume : ça ne prend pas pour moi à l’écran !

L’idée est peut-être d’introduire les personnages dans l’univers DC dont la chronologie est assez brouillonne. On apprend ces jours-ci dans les médias le retour de Cavill en Superman et la nomination de James Gunn pour organiser tout cela. Qui sait ? Mais il faut bien avouer qu’après avoir été inondé de films Marvel, on a déjà vu une Tornade, un Ant-Man et un Dr. Strange.

Résultat, ce film n’apporte pas grand-chose de neuf. Je regrette la voix narrative de début et les tentatives loupées de faire sourire. Maladroite aussi, la relation entre Black Adam et le jeune Bodhi Sabongui à la façon de Terminator 2 entre T-800 et le jeune John Connor.

Bref, on ne passe pas un mauvais moment. Le film, qui peut attirer du fait de l’action et de ses effets visuels assez réussis, n’est finalement que peu divertissant et évite de justesse l’ennui.

Vu le 26/10/2022 en VOst. (2h05) Sortie : 19 oct. 2022

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  • Publication publiée :26 octobre 2022
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