The Fabelmans

Portrait profondément intime d’une enfance américaine au XXème siècle, The Fabelmans de Steven Spielberg nous plonge dans l’histoire familiale du cinéaste:
Passionné de cinéma, Sammy Fabelman passe son temps à filmer sa famille. Mais lorsque ses parents décident de déménager dans l’ouest du pays, il découvre une réalité bouleversante sur sa mère…

Un film de Spielberg sur Spielberg !

Au-delà de raconter son enfance et d’en faire un film biographique, le réalisateur propose un film de cinéma. Le montage, les images, la réalisation et la musique: rien à redire !

En parcourant les scènes, on est intéressé et un peu curieux de découvrir son enfance et son parcours qui l’a amené à être aujourd’hui qui il est. Néanmoins, la période ne montre pas réellement ses débuts dans le milieu du cinéma et tant mieux. Car si l’on retrouve lors de quelques scènes des parallèles avec certains de ses films, une façon d’envisager l’Amérique, de représenter la famille dans les années 50-60, l’histoire à elle seule fonctionne que ce soit ou non de Steven Spielberg dont on parle.

Les acteurs réussissent à la raconter avec honnêteté, bienveillance et sincérité. Le jeune Gabriel Labelle campant Sam fournit une jolie prestation, à l’aise avec les caméras, la table de montage et la gestion difficile de son art dans une famille à la dérive. Les parents joués par Paul Dano et Michelle Williams s’en sortent très bien, spécialement Williams offrant des moments assez intenses !

A noter, une séquence très réussie aussi pour Judd Hirsh jouant l’oncle Boris personnalisant le dilemme de vivre pleinement son art.

Nostalgique sans être nombriliste !

On apprécie que le film ne fasse pas dans le mélodramatique et si on retrouve obligatoirement un soupçon de rêve américain, le film n’en fait pas des tonnes !

Quelques anecdotes techniques, quelques clins d’œil où on frôle le 4ème mur, on se laisse porter par le film dès l’introduction « Sous le plus grand chapiteau du monde ». Une petite longueur à un moment mais rien de bien problématique.

Bref, un long métrage réussi, un hommage à sa passion du cinéma.

Vu le 25/02/2023 en VOst. (2h30) Sortie : 22 fév. 2023

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  • Publication publiée :5 mars 2023
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