Quand l’univers est menacé et qu’il ne reste plus qu’un voleur, deux chasseurs de primes, un assassin et une brute pour le sauver et bien, ainsi soit-il…
Un Marvel qui change ?
Pas d’armure technologique, pas de cape, de toile d’araignée ou encore de force surhumaine. Non, Peter Quill est un humain qui, après s’être fait enlever petit, se retrouve à faire l’Indiana Jones. Et même si, autour de lui, le fantastique est très présent : on se retrouve avec un Han Solo débridé qui va tenter de sauver la galaxie avec les moyens du bord.
Parlons un peu de cette galaxie ! On apprécie de se retrouver dans l’espace, de voir des vaisseaux, des aliens différents, d’avoir des scènes d’action dans ce grand écran noir parsemé d’étoiles. Parce qu’en matière de space-opéra, ça faisait très longtemps qu’on avait pu être diverti de la sorte : Albator, Star Trek, …
Divertissant donc avec des effets spéciaux de qualité, des décors variés, des vaisseaux réussis même si de temps en temps à l’écran ça fourmille énormément. Bien que pas très élaboré, l’humour fonctionne et ce, même dans les scènes d’action.
Pour ce qui n’en aurait pas entendu, la bande-son est très agréable. Rien de neuf puisqu’il s’agit de tubes pop extrêmement connus mais ça ajoute à l’ambiance, en plus du reste, un côté bon enfant, débridé, funky : récréatif.
Pas besoin de connaitre les rouages de l’univers Marvel !
Tout n’est pas génial, et ce qui me vient en premier en tête : c’est le méchant ! Comme dans Thor 2, on a un personnage sombre qui veut faire régner les ténèbres dans l’univers en détruisant une planète. Insipide, on comprend très vite qu’on peut laisser de côté ce personnage. Il a le mérite d’être une excuse à l’action et donc au plaisir… Le scénario tout naturellement en souffre, rien de très, très original.
On retrouve néanmoins, l’autre grand méchant auquel les Avengers se sont déjà frottés. Les personnages sont tous très différents et forment une équipe de bras cassés attachante. Le jeu d’acteur est correct. Chris Pratt en tête d’affiche, quand on le connait principalement pour son rôle d’Andy dans Parks and Recreation, s’en sort plutôt bien.
Un vrai plaisir donc, qui doit beaucoup à ses références et à ses personnages décomplexés.
Bref, si en termes de science-fiction le film n’innove pas, il nous réconcilie avec le space-opéra et nous offre 2h pour se distraire.

Vu en VOst 3D.
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