Don’t worry darling

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

La chronique d’une communauté isolée dans le désert californien en plein cœur des années 1950, au sein de laquelle une femme au foyer voit sa vie être chamboulée.

Un thriller réjouissant : Keep calm and carry on !

On plonge dans les années 1950 avec Alice, femme de maison modèle qui salue tous les matins son mari partant travailler en voiture avec ses collègues pour le projet Victory. Le soir, tout est prêt pour l’accueillir. Couple parfait, la passion est toujours présente.

On suit le quotidien de cette femme et de ses voisines dans ce lotissement spécialement créer pour le projet : la belle vie avec les barbecues, le shopping et les soirées de fêtes ! Des petits évènements vont cependant survenir et perturber ce cadre idyllique…

La première chose à retenir du film, c’est son environnement. Au début agréables et même amusants, les décors et la musique sont appréciables. Petit à petit, comme pour nous montrer que quelque chose cloche, ces éléments sont poussés à l’extrême : au cliché.

L’intrigue monte lentement, on apprend à connaitre les personnages comme le chef du projet interprété par Chris Pine qui mène ses ouailles avec conviction. Puis de façon exponentielle, on sent la tension et le rythme qui augmentent.  Le montage est plutôt réussi de ce côté-là et arrive à ne pas gâcher les twists où à vendre la mèche trop vite. Le suspens arrive ainsi à se maintenir.

Les acteurs réussissent à transmettre l’inquiétude, le mystère et le malaise de leur personnage. On découvre Florence Pugh dans un autre registre que Marvel qui l’a fait connaitre et c’est très appréciable car elle transmet une énergie rafraichissante. Idem pour Harry Style que je ne connaissais que des « buzzs » sur internet.

A certains moments, quelques séquences se veulent peut-être un peu trop drama et même pseudo-philosophique mais il n’en reste pas mois un petit côté fascinant.

Un bon moment, assez captivant et intéressant. Bien qu’un peu frustré sur la fin, lorsque l’on se remémore le film, on se rend compte de plein de petites choses qui, avec un œil nouveau, amène une nouvelle réflexion.   

Vu le 07/10/2022 en VOst. (2h03) Sortie : 21 sept. 2022

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  • Publication publiée :14 octobre 2022
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  • Temps de lecture :4 min de lecture

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